|  Contrairement à l’idée que l’on pourrait s’en  faire, le massage thaïlandais traditionnel (nuad en langue thaï)  ne trouve pas ses racines en Thaïlande mais en Inde. Il se  pourrait même qu’il soit né en Egypte, mais aucun  manuscrit officiel n’a été retrouvé à  ce jour; la plupart des ouvrages ou documents ayant été  détruits lors de divers incendies, pillages et guerres.     Cette méthode de massage fut introduite en Thaïlande par  le médecin indien Shivago Komarpaj, il y a 2500 ans de cela.  Ce dernier était spécialiste en médecine  ayurvédique et en pratiques ésotériques. Très  réputé à son époque, le savoir faire de  Komarpaj lui valut de devenir le médecin personnel du roi  Bimbisara.     Contemporain de Bouddha, son nom apparaît aujourd’hui dans de  nombreux pays tels que la Thaïlande, le Laos, la Birmanie ou le  Sri Lanka.    Le massage thaïlandais associe les bienfaits de l’acupressure  aux exercices d’étirements issus du yoga ancien (hatha  yoga).     Contrairement au massage classique occidental qui se concentre sur le  système musculaire et articulaire, le massage thaï est  axé sur le corps énergétique du patient. Le  travail principal consiste à résorber les blocages  situés au niveau des Pranas Nadis afin de rééquilibrer  le flux énergétique et de guérir la maladie. Le  Prana étant considéré comme l’énergie  vitale, et les Nadis comme les canaux permettant à cette  énergie de circuler dans notre organisme.  
 
  Le massage se déroule en trois grandes phases:  -  	Echauffement par compression avec la paume de la main de la zone à  travailler.   -  	Pressions digitales effectuées le long des principaux Sen (lignes  d’énergie ou méridiens) -  	Exercices d’étirements afin d’activer l’énergie  et de relaxer le système nerveux et musculaire.    
 
  Le corps est abordé dans sa globalité.  On s’attache généralement davantage à un  travail sur l’ensemble des Sen  (méridiens) que sur des points précis (à  l’exception des problèmes thérapeutiques). |